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Lundi de 13 h à 16 h (salle A05_51, 54 bd Raspail 75006 Paris), les 15 octobre, 5 novembre, 17 décembre 1018, 14 janvier, 11 février, 15 avril, 13 mai et 3 juin 2019
Depuis trois ans, ce séminaire d’enquête collective se veut avant tout un séminaire de formation à l’enquête sur archives. Bénéficiant d’un partenariat avec la BDIC, nous explorerons divers fonds d’organisations patronales déposés depuis les années 1960. Le séminaire se déroulera en trois temps. Les premières séances seront consacrées à une présentation des méthodes de la socio-histoire et de l’histoire des fonds qui seront explorés. Puis plusieurs séances auront lieu à Nanterre et permettront de former les participants aux méthodes de captation numérique, de numérisation des archives au contact des fonds explorés. Un temps sera aussi consacré à l’apprentissage de la manipulation des logiciels de reconnaissance de caractères. La dernière partie du séminaire sera consacrée à l’analyse des matériaux récoltés et à l'invitation de spécialistes de l'histoire de l'anticommunisme.
Mots-clés : Classes sociales, Économie, Enquêtes, Entreprises, Histoire économique et sociale, Humanités numériques, Méthodes et techniques des sciences sociales, Sociohistoire,
Aires culturelles : Amérique du Nord, Europe, France, Russie,
Suivi et validation pour le master : Mensuel annuel/bimensuel semestriel (8x3 h = 24 h = 6 ECTS)
Intitulés généraux :
Renseignements :
le séminaire est ouvert aux étudiants de tous les masters de l'EHESS et de PSL
Adresse(s) électronique(s) de contact : laurens(at)ehess.fr
Pour cette année universitaire, le séminaire était consacré à la finalisation d’une base de données prosopographique sur les membres du réseau de renseignement constitué par l’ancien officier française A. Bonnemaison à compter de 1966. Il s’agissait de nettoyer les données recueillies aux archives nationales pour faciliter leur traitement statistique. Sur les neuf séances du séminaire, plusieurs séances étaient également consacrées à la discussion de travaux permettant d’éclairer l’exploitation des sources collectées ces dernières années. La séance du 5 novembre était notamment consacrée à la discussion d’un exposé réalisé par Denis Leroux (docteur en histoire) qui a pu retracer la trajectoire de Bonnemaison et les conditions de collecte de ses archives. Notre collègue néerlandais Giles Scott Smith (Université de Leiden) a pu nous éclairer lors de la séance du 17 novembre sur le versant néerlandais du même réseau (nommé Interdoc) et souligner les similitudes entre le réseau français et celui d’autres pays. François Denord a présenté le 15 avril un exposé sur « la reconstruction des réseaux libéraux dans les années 1960 » et Félix Beziat les résultats de son mémoire de master sur la sociogenèse du CEPEC. Enfin Sylvain Laurens et Adèle Momméja sont intervenus lors des séances du 13 mai et du 3 juin pour rendre compte des processus très différents de reconversions d’anciens militants de l’OAS. L’ensemble de ces interventions visaient à donner, non pas une cartographie exhaustive mais un aperçu assez différencié sur le plan sociologique des possibles reconversions dans l’espace de l’anticommunisme à compter des années 1950 pour des acteurs au profil militant très divers mais pour lesquels on retrouve néanmoins des éléments communs (notamment le passage par l’armée et des expériences militaires dans les guerres coloniales).
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 4 septembre 2018.