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Mardi de 15 h à 17 h (salle 8, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 20 novembre 2018 au 19 février 2019
Quelle que soit la pertinence théorique de la notion de modernité, il n’en existe pas moins un récit largement partagé selon lequel elle consisterait essentiellement dans la déliaison du pouvoir et du spirituel. Être moderne, c’est avant tout refuser que le spirituel fasse l’objet d’un pouvoir, de quelque nature qu’il soit. Rien ne nous est plus étranger, rien ne nous est plus suspect surtout que la proposition selon laquelle il appartiendrait à une institution publique de former les âmes et d’inspirer les mœurs. Ce récit, largement suggéré par une certaine lecture de la philosophie politique de l’âge classique, est pourtant faux. À lire en effet les grands auteurs progressistes du XIXe siècle, il saute aux yeux que le souci de l’âme était au centre de leurs préoccupations – non pas morales mais bien politiques. Ce n’est pas seulement pour connaître mieux cette tradition qu'il convient de l'étudier mais d’abord pour mesurer la manière dont elle nous habite silencieusement. Ce séminaire terminera (provisoirement) notre enquête sur le XIXe siècle.
Mots-clés : Philosophie, Philosophie politique, République, Révolutions, Sociologie politique,
Suivi et validation pour le master : Hebdomadaire semestriel (24 h = 6 ECTS)
Domaine de l'affiche : Philosophie et épistémologie
Intitulés généraux :
Direction de travaux d'étudiants :
master, doctorat.
Réception :
sur rendez-vous.
Adresse(s) électronique(s) de contact : frederic.brahami(at)ehess.fr
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 4 octobre 2018.