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1er, 3e et 5e mardis du mois de 13 h à 15 h (salle AS1_08, 54 bd Raspail 75006 Paris), du 6 novembre 2018 au 21 mai 2019. La séance du 21 mai est reportée au 22 mai (même horaire, même salle)
Dans les dernières décennies, de nombreux historiens ont salué l’avènement d’une histoire post-nationale. Certains ont même vu dans l’histoire un instrument efficace pour lutter contre la montée des nationalismes et pour favoriser la formation d’une « identité » et d’une « citoyenneté » européennes et démocratiques. Déjà en 1994, l’historien John Gillis a déclaré que « pour une majorité de personnes, la nation ne constitue plus le siège ou le cadre de la mémoire si bien que l’histoire nationale n’est plus le bon critère de leur connaissance effective du passé ». Cet effort de dénationalisation de l’histoire est-il en train de réussir ? N'assiste-t-on pas au contraire, dans certains cas, à un raidissement des récits nationaux et des politiques mémorielles autour de la Nation? Nous étudierons la diversité des contextes dans lesquels ces questions se posent en Europe, en analysant à la fois le rôle des pouvoirs publics, les mouvements d'opinion et la participation - ou la non participation - des historiens aux débats publics.
Mots-clés : Histoire, Mémoire, Nationalisme, Politique, Transnational,
Suivi et validation pour le master : Bi/mensuel annuel (24 h = 6 ECTS)
Domaine de l'affiche : Histoire - Histoire - Problèmes généraux
Intitulés généraux :
Renseignements :
sur rendez-vous.
Direction de travaux d'étudiants :
sur rendez-vous.
Réception :
sur rendez-vous.
Niveau requis :
séminaire ouvert aux étudiants de master, aux doctorants et aux auditeurs libres.
Adresse(s) électronique(s) de contact : loriga(at)ehess.fr, david.schreiber(at)ens.fr
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 22 février 2019.