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Base de données des enseignements et séminaires de l'EHESS

Bien que, par le droit, des hommes soient encore mis à mort, le droit est la guerre civilisée. Ce sont les armes des juristes qui sont l'objet de ce séminaire dans lequel on visitera les lieux de planification, construction, fabrication, réparation, préservation du droit, ces dépôts de l'expérience juridique, qui forment l'arsenal du juriste. S'y trouvent des lois, des doctrines, des livres, des articles, des films, des histoires, des architectures, des arts et métiers. On présentera, discutera, critiquera ces armes dans le but de faire comprendre ce qu'est un juriste ou ce qu’il devrait être – normativité oblige. L'arsenal sera mis en scène à l'EHESS et à l'Université de Paris Nanterre.

Le séminaire, qui a également vocation à se tenir les années à venir, part du constat que le droit est la guerre civilisée. Ce sont les armes des juristes qui sont l’objet de ce séminaire dans lequel sont visités les lieux de planification, construction, fabrication, réparation, préservation du droit, ces dépôts de l’expérience juridique, qui forment l’arsenal du juriste. S’y trouvent des lois, des doctrines, des livres, des articles, des films, des histoires, des architectures, des arts et métiers. Ces armes sont présentées, discutées, critiquées dans le but de faire comprendre ce qu’est un juriste ou ce qu’il devrait être – normativité oblige. Cinq séances ont eu lieu, trois à l’EHESS, deux à Nanterre. Nous avons débuté par une discussion avec Vanessa Place sur « Law art : the law as aesthetic medium and message ». Ensuite nous avons présenté le webdocumentaire sur « Clairvaux comme cloître et prison à travers les temps » (http://cloitreprison.fr) en présence des auteurs Falk Bretschneider, Julie Claustre, Isabelle Heullant-Donat, Elisabeth Lusset et des commentateurs Arlette Farge, Marie-Karine Schaub et Mathieu Soula. La troisième séance s’est déroulée autour du livre et en présence de Laurent Bonelli et Fabien Carrié, « La fabrique de la radicalité. Une sociologie des jeunes Djihadistes français ». Sont intervenus comme discutants Arié Alimi et Stéphane Beaud. Ensuite Marina Eude a commenté en présence de son auteur le livre de Smaïn Laacher, Croire à l’incroyable. Un sociologue à la Cour nationale du droit d’asile, Paris. La dernière séance fut consacrée à la discussion du livre de James Q. Whitman (en sa présence), Le modèle américain d’Hitler. Comment les lois raciales américaines inspirèrent les nazis, la discussion fut animée par Jean-Frédéric Schaub et Rainer Maria Kiesow. À suivre.